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NATURE

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Multilangue

Multilangue est l’expression sculpturale des dessins roses. Une ménagerie de « robots-accouplement ». Le protocole de la machinerie est directement annoté sur les modules. Comme sur une notice où toutes les langues sont présentes, les explications sont ici « multilangues ».

“Multilangue” is the sculptural expression of “les dessins roses” (pink drawings). A menagerie of “robot-coupling”. The machinery protocol is directly annotated on the modules. Just as instructions translated in so many languages, explanations are here “multilingual”.

Les dessins roses

Les dessins roses appartiennent à un triptyque aussi composé de « A+ E dans le monde moderne » et de « Multilangue ». Ces trois propositions questionnent la sauvagerie de notre vie moderne. Ici présenté à la façon de « robot mixeur » nous avons l’image d’un amour domestiqué et « machinisé ». Il s’agit en effet de scènes d’accouplements, des corps qui entremêlés perdent leur forme humaine, et deviennent plutôt des chimères. Le traitement lui-même se fait d’une façon robotique. De fait, le trait domine et exprime le rythme intérieur à la manière d’un sismographe ou de relevés automatiques. La main écoute, en somme, la pulsation des corps et la retranscrit.

“Les dessins roses” are part of a triptych also made up “A+E dans le monde moderne” and “Multilangue”.  Those three proposals are questioning the savagery of our modern life. Presented here as a “blender robot”, it shows a domesticated love. Mechanisation. It is actually about coupling scenes, inextricably linked bodies losing their human shape and turning into chimeras. Processing itself is done in a robotic way. That’s why the line outshines and expresses the inner rhythm in the style of a seismograph, or automatic meter-readings. All in all, the hand listens to the body beat and transcribes it.

Vaisseaux LOVNIINVASION

Ces sculptures ne sont rien d’autre que les vaisseaux que Adam et Ève empruntent pour aller sur Mars. Ce sont des vaisseaux conteneurs créés par la fusion de leur corps au moment du coït amoureux.

Those sculptures are nothing else than ships Adam and Eve take to go to Mars. They are container ships created by the fusion of their body at the moment of the loving coitus.

MUTTERLAND

Mutterland est la terre mère sur laquelle Adam et Ève s’épanouissent. Cette terre vue du ciel nous rappelle le patchwork que l’on observe depuis le hublot de l’avion. En nous plaçant à son côté, apparaît l’image d’une vue en coupe de la terre, à la façon de relevés topographiques par les premiers explorateurs du monde.

Un autre regard nous fait voir dans cette sculpture de métal, le patchwork d’une couverture brodée, révélant en bosselures les rondeurs d’un corps de femme. Un corps de femme qui n’est nulle autre que cette même terre mère. Elle fait dépasser ses yeux du haut de l’édredon, matérialisé par une fente dans le métal, un masque, pour regarder et veiller sur ses enfants. 

“Mutterland” represents Mother Earth, on which Adam and Eve blossom. The aerial view of this earth remembers the patchwork we see from a plane window. Looking from a side, a cross-section view of the earth comes out, as of topographical surveys from the first world explorers.

 

Another perspective of this metal sculpture brings to light the patchwork of an embroidered blanket, dents revealing the curves of a woman body. A woman body simply corresponding to the Mother Earth itself. Her eyes jut out above the eiderdown, materialised by a crack in the metal, a mask, to watch and look after her children.

A+E dans le jardin d'Eden

Ici, Adam et Ève en ont assez vu du monde moderne et retournent à l’état de nature dans le jardin premier. Doté d’un univers luxuriant, le dessin à transformation est l’expression de la richesse du « sauvage ». Ils sont à comprendre comme un carnet de voyage issu des pérégrinations des protagonistes au sein du panorama « Mutterland ». Dans ce paysage, certaines choses sautent aux yeux tandis que d’autres sont subtiles et presque indiscernables. Par ce double dessin au papier carbone, l’invisible se fait visible alors que le visible s’atténue. Il est, en somme, la douce expression de la densité de l’imperceptible.

Here, Adam and Eve have seen enough of the modern world and go back to the state of nature in the first garden. With a flourishing universe, the transformation drawing is the expression of the “savage” wealth. They are to be understood as a travel journal coming from protagonist travels within the “Mutterland” panorama. In this landscape, few things are blindingly obvious whereas others are much more subtle and almost indiscernible. By this double drawing on carbon paper, the invisible gradually stands out while the visible fades. In short, it gently expresses the density of the imperceptible.

A+E dans le monde moderne

Une histoire qui commence « parce que Claire-Noëlle lui a offert des feutres multicolores ». Une raison enfantine pour un jeu enfantin où J-L-F met à la façon de Playmobil, les protagonistes de la genèse dans notre monde actuel.  Dans le monde moderne Adam et Ève interagissent avec lui comme un parfait couple des années 50. Ils sont l’image du couple primaire devenant « Ken » et « Barbie » et s’épanouissant dans un paradis nouveau ; où règne l’idéal de la consommation de la machine et du gazon vert fluo. Les travaux de maison occupent la journée, une ménagerie danse et dense, mais avec un brushing toujours impeccable.

Here, Adam and Eve have seen enough of the modern world and go back to the state of nature in the first garden. With a flourishing universe, the transformation drawing is the expression of the “savage” wealth. They are to be understood as a travel journal coming from protagonist travels within the “Mutterland” panorama. In this landscape, few things are blindingly obvious whereas others are much more subtle and almost indiscernible. By this double drawing on carbon paper, the invisible gradually stands out while the visible fades. In short, it gently expresses the density of the imperceptible.

Nous apparaît ici une vision de la pureté de ces personnages qui touche l’immondice de notre modernité, pourtant immaculée de toute malpropreté.

WARMARS - Galerie GHP – Toulouse

A+E sur MARS LOVNIINVAsION

Ici, Adam et Ève décollent sur Mars grâce à l’énergie amoureuse, « Ils s’envoient en l’air ». Ils y découvrent un univers rouge, le rouge pour toutes ces valeurs amoureuses, mais aussi de colère. « Aujourd’hui, sa couleur est le rouge, feutre rouge, Bics rouges. L’énergie du rouge qui pulse cardiaquement le trait du dessin. » (François Zénone). Un autre carnet pour un voyage amoureux. Ces dessins permettent aussi à l’artiste de revisiter le langage. En partant de la phrase de A.Camus disant que « mal nommer les choses c’est ajouter du malheur au monde », les mots sont repris depuis leur étymologie et requestionnés, « Apocalypse » devient par son étymologie « Révélation », etc.  Un long voyage, qui est recommandé de faire en écoutant l’album ELECTRIC LADY LAND de Jimi Hendrix.

Here, Adam and Eve take off to Mars thanks to loving energy. There, they discover a red universe, red for his romantic values, just like anger. “Today, his colour is red, red felt pen, red Bics. The energy of the red, heart beats drawing the line (François Zénone). Another journal for a loving travel. Those drawings also allow the artist to take another look at the language. Starting with Albert Camus famous sentence, “to name things wrongly is to add to the misfortune of the world”, we have endlessly gone over and re-examined words again and again from their etymology, “Apocalypse” becomes “Revelation” based on its etymology, etc. A long trip, recommended listening to Jimi Hendrix album ELECTRIC LADY LAND.

MA PETITE EGLISE - La Chapelle - Abbaye de Bonnefont – Saint-Martory

CERF Transfiguré

A WALK – Cazadoro - Mas d’Azil – Ariège

ASTRALIS - Musée de l’invisible - Centre culturel Louis Vuitton – Paris

SUPERNATURE - Musée des Sables d’Olonne

HABITER - Dreamtime III - les abattoirs + Cazadoro - Mas d’Azil

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